Vocabulaire de la natation

nageur faisant le crawl

Comme dans chaque profession ou sport, il existe un lexique particulier qu’il est indispensable de connaître pour s’améliorer et performer.

Découvrons ces quelques termes ensemble.

Si vous avez déjà assisté à une session de natation avec un coach ou essayé de suivre un programme d’entraînement, vous devez savoir que la natation a son propre jargon. Il existe des termes pour chaque mouvement, tout comme pour la vitesse et la distance parcourue. Ne vous laissez pas décourager par tous ces nouveaux mots. Alors, pour vous aider dans leur apprentissage, nous avons réalisé ce glossaire afin d’expliquer les termes de natation les plus communs que vous aurez l’occasion de rencontrer. Après l’avoir lu, vous serez capable de suivre les programmes d’entraînement avec un peu plus de facilité, et aussi de vous sentir plus à l’aise lorsque vous participerez à des sessions coachées.

Rotation du corps

Ce terme renvoie à la manière dont le nageur pivote sur l’axe de la colonne vertébrale en nageant. Cette rotation, ou “roll'”, vous aide à générer plus de puissance, à réduire la résistance et facilite la récupération des bras dans l’eau.

Position du corps

C’est un terme correspondant à la hauteur à laquelle vous flottez dans l’eau, plus particulièrement le niveau de vos hanches et de vos jambes. Une position de corps basse entraîne plus de résistance, car votre profil frontal est plus important.

Respiration bilatérale

Il s’agit de respirer des deux côtés en nageant, soit en alternant, soit en changeant au besoin. La respiration unilatérale implique de toujours reprendre sa respiration du côté où on est le plus à l’aise.

Vague d’étrave

C’est la vague qui se forme devant votre corps lorsque vous fendez l’eau.

Cela commence avec l’eau juste devant la tête, puis elle finit par s’accumuler pour former une vaguelette, appelée “creux”, lorsqu’elle passe à côté de votre visage. Une bonne technique du crawl tire avantage de cette vague d’étrave en vous permettant de respirer en maintenant la tête sous le niveau de l’eau, au creux de la vague.

Sentir l’eau

“Sentir” est le terme utilisé pour décrire la sensation de l’eau sur les mains et les bras pendant la nage. Lorsqu’un nageur sent bien l’eau, il cale ses mouvements pour créer une bonne propulsion. Le résultat est une sensation de connexion avec l’eau. Des exercices et des visualisations vous aideront à développer cela dans votre propre nage.

Taux de battements

C’est le nombre de battements que vous faites par minute. Plus ce taux est élevé, plus vos bras bougent vite. Les taux habituels se placent dans une fourchette de 35 à 110 battements par minute. Les nageurs non professionnels réalisent entre 50 à 85 battements par minute.

Nombre de battements

Il s’agit du nombre de battements que vous réalisez sur une longueur, en comptant les deux bras. Lorsque vous mentionnez ce chiffre, il vous faut toujours préciser la longueur du bassin, par exemple 25, 33 ou 50 m. Le nombre moyen dans une piscine de 25 m se situe entre 11 et 30 battements par longueur (BTL).

Vitesse de nage

Cela correspond au temps que vous mettez à parcourir une distance donnée. Elle peut être calculée sur 400 ou 1000 m, mais le plus courant est le temps pour 100 m. Les nageurs d’élite peuvent sprinter à 50 s pour 100 m et ralentirent à 1 min, 1 min 5 s sur les longues distances, Les nageurs avancés, pour des nages continues, se placent entre 1 min 10 s et 1 min 30 s pour 100 m. Les nageurs de groupes d’âge intermédiaires peuvent espérer faire entre 1 min 30 s et 2 hin 10 s pour 100 m, alors que les débutants peuvent tabler sur 3 min pour 100 m.

Chronomètre

Un chronomètre de natation n’a pas d’aiguille marquant les minutes, seulement deux pour les secondes, dont l’une est noire et l’autre rouge à l’extrémité. Avec de la pratique, vous apprendrez grâce à lui à chronométrer les distances que vous parcourez. La clé est de connaître à peu près le temps que vous mettez sur une distance donnée. Par exemple, vous pourriez être capable de nager 400 m en presque 8 min.

Si vous partez lorsque l’aiguille rouge atteint midi pile (soit tout en haut du cadran), vous devriez revenir lorsque l’aiguille achève un tour complet. Donc, si vous arrivez et que l’aiguille pointe vers le 10, vous avez nagé 8 min 10 s, mais si elle indique 45, vous avez fait 7 min 45 s. Vous pouvez aussi utiliser le chronomètre pour déterminer les pauses et les départs lorsque vous réalisez des sessions de natation.

Bassin long/bassin court

Le bassin court renvoie à une piscine de 25 m, alors que le bassin long mesure 50 m. Les jeux Olympiques se déroulent toujours dans un bassin long, où la nage est généralement un peu plus lente que dans les bassins courts. Cela est dû au fait que les nageurs n’ont pas à faire demi-tour aussi souvent et perdent donc le bénéfice de la première poussée contre le mur.

Travail en hypoxie

Ce procédé consiste à limiter l’apport d’oxygène en respirant moins souvent que la normale, tous les 5, 7 ou 9 battements par exemple. De nombreux coachs disent que cela aide à entraîner la capacité pulmonaire et l’endurance aérobic, mais des études sérieuses démontrant cette idée manquent a l’appel. On peut réaliser des exercices de fréquence respiratoire restreinte pour permettre aux nageurs de se concentrer sur une expiration plus profonde dans l’eau plutôt que de retenir leur respiration.

En respirant moins souvent, vous devez essayer de rester calme et de vous donner le temps de vous focaliser sur la symétrie de vos mouvements.

Drafting

Le drafting, c’est nager dans le sillage de quelqu’un d’autre, soit derrière, soit sur le côté. Cela permet d’économiser un petit peu d’énergie et cette pratique est parfaitement autorisée par les règles du triathlon et de la course en eau libre. 

Sighting

C’est l’action de lever la tête au-dessus de la surface de l’eau en nageant pour regarder devant et se diriger. Relever la tête exerce une pression descendante sur les jambes en faisant pivoter le corps sur son centre, ce qui crée alors plus de résistance.

Une bonne technique limite le mouvement de la tête afin de minimiser la résistance supplémentaire. 

 

Le vocabulaire des battements expliqué

1 ENTRÉE

L’entrée renvoie à l’action de la main lorsqu’elle perce la surface de l’eau juste devant la tête. La main doit crever la surface aussi proprement que possible.

2 EXTENSION

Cette étape décrit la manière dont il faut étendre la main en avant sous la surface de l’eau. La rotation du corps doit guider l’extension.

3 PRISE D’APPUI

Elle permet de préparer votre bras au mouvement propulsif.

Cela implique de courber le bras au niveau du coude puis d’appuyer sur l’eau.

4 TRACTION

La traction est ce qui va générer la plus grande partie de la propulsion, car la main accélère vers l’arrière en passant sous la tête et vers les hanches.

5 POUSSÉE

Le mouvement est complété par la phase de poussée où le bras continue d’exercer une pression sur l’eau. Le bras doit rester légèrement plié en atteignant ce point.

6 SORTIE D’EAU

Cette phase fait sortir le bras de l’eau et le porte vers l’avant, au-dessus de la surface, pour entamer le nouveau battement.